Introduction

<aside> 🤔 L’Homme est devenu la principale force de transformation de l'environnement. Jusqu’à présent cela a principalement mené à des impacts nocifs et une destruction massive. On parle même d'écocide / de crime contre l'environnement

Or, si l'Homme peut avoir un tel impact, est-ce qu'il ne pourrait pas réussir à s'en servir pour "faire le bien" ?

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Il est de notoriété publique que nous traversons actuellement une crise climatique, environnementale et sociale, dont nous sommes à l’origine. Cette crise remet en question la possibilité de notre existence sur Terre à l’avenir. Il est donc nécessaire d’agir au plus vite !

Pour envisager de traiter le problème global il faut, comme le souligne Emmanuel Delannoy dans l’ouvrage Biomiméthique, “articuler une mosaïque de solutions”. Mon travail se concentre, pour sa part, sur le volet de solutions suivant : l’évolution de la conception face à cette crise et, plus particulièrement, l’évolution de la conception de produits. Divisé en trois partie, il se base sur un grand travail de recherche et une étude terrain composée d’interviews menés avec divers spécialistes.

État des lieux 🔎

Notre système et les activités qui en découlent ont engendré une crise climatique, environnementale, économique et sociale, dont ce travail appréhende l’ampleur, la mécanique et les enjeux. Nous faisons également face à une crise de la sensibilité et une recherche de sens. Cette crise, qui met en exergue les défauts/limites du système établi, est l’occasion de s’interroger sur nos besoins et priorités afin d’essayer de faire évoluer la société vers quelque chose de plus souhaitable pour tous.

Au cours de ce travail, nous sommes arrivés à la conclusion suivante :

<aside> 🌱 L’argent, ou l’accumulation de biens, n’est pas une fin en soi. Finalement, ce que nous recherchons, c’est le bien-être, et non le bien-avoir. Or, le bien-être de l’Homme est intimement lié à celui de l’environnement. Il s’agit donc, d’agir pour le bien-être du vivant (le terme vivant incluant tous les êtres vivants et leurs relations).

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Pour cela, nous devons, entre autre, déconstruire la vision utilitariste du vivant, arrêter de nous dissocier du reste du vivant, expérimenter la nature et restaurer un rapport sain avec le vivant.

De plus, il s’agit aussi non seulement de lutter contre la crise elle-même, mais aussi de trouver des moyens de faire face aux freins qui l’entravent. Cela inclut, par exemple, de questionner et comprendre nos fonctionnements, de changer les idées et émotions associées à l’écologie, de rendre les connaissances liées à la crise accessibles et compréhensibles, de comprendre les processus de normalisation et d’aligner nos vies, à ce que Féris Barkat qualifie comme “La grande Histoire”.

Enfin, la complexité du problème, est un problème en soit, qui exige une transformation à tous les niveaux : modèles (économiques), indicateurs, compétences à développer, (professions), cadre législatif…